L’abbaye de Soissons, fondée au Xième siècle, est un témoin des différentes étapes de l’histoire, avec des bâtiments construits à différentes époques qui abritent aujourd’hui de nombreux usages (CIAP, musée d’art contemporain, CCEA…). Située stratégiquement à la rencontre du centre-ville, de la cité de la musique et de la danse, et des quartiers plus périphériques, l’abbaye et ses abords représentent un véritable enjeu. Un parc urbain permettra alors de créer du lien entre toutes ces parties de la ville.

La réflexion menée vise à rendre le site le plus ouvert possible, malgré certaines parties qui deviendront payantes, et donc de rouvrir les entrées qui permettent de relier les différentes parties de la ville.

L’intervention paysagiste est simple et fine : les différentes séquences du site sont qualifiées (le parvis, le jardin historique, les prairies, le jardin intime…), les anciens volumes aujourd’hui invisibles de l’abbaye sont suggérés par un travail du sol : un parcours narratif s’installe. Sur les abords du site, des arbres sont plantés, pour ramener de l’ombre tout en préservant les vestiges en sous-sol.